Laurine, étudiante Bougainville et future VOA biodiversité en 2024-2025

Qui êtes vous, quel est votre parcours ? 

Je m’appelle Laurine, j’ai 23 ans et je suis étudiante en Master 2 Sciences de la mer, au sein de Sorbonne Université. Auparavant, j’ai obtenu une licence SVT parcours mer à Aix-Marseille Université, ce qui m’a permis d’étudier ce milieu dès le début de mes études universitaires. J’ai toujours été fascinée par le milieu marin, sa diversité et son fonctionnement, que j’ai pu découvrir en pratiquant la plongée sous-marine et l’apnée depuis près de 10 ans. En tant que membre active dans plusieurs associations liées au milieu marin, j’ai eu l’opportunité de partager et de faire découvrir cette beauté au grand public à travers des ateliers de médiation scientifique.

Pourquoi avez-vous postulé pour la mission Bougainville ? 

Depuis mon plus jeune âge, j’ai suivi les expéditions de Tara et eu l’occasion de les rencontrer lors de certaines escales, ce qui m’a fait rêver. Ainsi, cette mission Bougainville représente une opportunité unique d’enrichir les connaissances sur le microbiome océanique tout en collaborant avec la Marine nationale, permettant de contribuer à la science de manière différente et de découvrir cet univers militaire que je ne connais pas.  Je suis également animée par l’envie de partager la beauté de ce monde invisible, à l’équipage et aux autres acteurs locaux, lors d’ateliers de médiation scientifique.

Appréhendez-vous ou êtes-vous impatiente de découvrir certains aspects particuliers de la mission ? 

J’appréhende car, en plus d’être scientifique embarquée, nous serons également militaires avec des missions et des responsabilités différentes de ce que j’ai l’habitude de faire. Cependant, j’ai hâte de suivre la formation militaire, d’embarquer, et de découvrir de nouveaux paysages et fonds marins.

Avez-vous le sentiment que votre parcours académique vous a donné les bonnes clés pour aborder cette mission avec sérénité ? 

Mon parcours universitaire s’est très rapidement orienté vers le milieu marin, ce qui m’a permis d’acquérir un certain nombre de connaissances qui me seront utiles dans le cadre de cette mission. J’ai également eu l’occasion d’embarquer plusieurs fois au cours de ma scolarité, ce qui m’a permis de mieux appréhender la vie en mer et la réalisation des prélèvements. La formation que nous avons suivie à Banyuls-sur-Mer, ainsi que celle que nous allons suivre à Villefranche-sur-Mer, me permet également de consolider ces connaissances et de partir avec une plus grande sérénité.

Vous allez naviguer pendant une année de l’autre côté du monde, qu’en attendez-vous ?  

J’attends de cette mission au bout du monde de vivre une expérience unique, avec de belles rencontres et observations. Cette mission permettra de fournir des données et des connaissances à la communauté scientifique pour des zones qui sont généralement difficiles d’accès. Je souhaite également réaliser de la vulgarisation scientifique afin de sensibiliser un maximum de personnes et de montrer l’importance de préserver le milieu marin.

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